C. Debussy : Pelléas et Mélisande

Le centenaire Debussy célébré à Prague

Claude Debussy est mort en mars 1918. La guerre contre l’Allemagne s’achevait. Lui qui avait été un temps wagnérien, affirmait avec force son anticonformisme et sa capacité de renouvellement des formes musicales. 

Claude Debussy : Pelléas et Mélisande

Drame lyrique en cinq actes

Livret : Maurice Maeterlinck
Direction musicale : Pierre Boulez
Mise en scène : Peter Stein
Costumes : Moidele Bickel
Lumières : Jean Kalman
Vidéo : Peter Stein

Distribution

Orchestre et Chœur de Welsh National Opera

Mélisande : Alison Hagley
Pelléas, petit-fils d'Arkel : Neill Archer
Golaud, demi frère de Pelléas : Donald Maxwell
Arkel, roi d'Allemonde : Kenneth Cox
Geneviève, mère de Golaud et Pelléas : Penelope Walker
Yniold, fils de Golaud, issu d'un premier mariage : Samuel Burkey
Le Berger; Le Médecin : Peter Massocchi

En français, avec les sous-titres tchèques.

Enregistrement en 1992. Caméras Continentales Production for BBC Television, avec le support de Club Investissement Média, en partenariat avec ZDF/ARTE-Musica/Deutsche Gramophon/Amaya Distribution. Présenté au Kino 35 avec l’aimable support par Courtesy Telmondis Distribution - Aubes Production.

« Si j'étais dieu, j'aurais pitié du cœur des hommes ».

Pelléas et Mélisande est un opéra de Claude Debussy créé à Paris en 1902. Cette émanation strictement française du drame de Tristan et Isolde de Wagner a fait l’objet d’une interprétation historique dirigée par Pierre Boulez. L’enregistrement de 1992 restitue ce moment exceptionnel. On entre dans l’opéra comme dans le château du roi Arkel, un univers suscitant le malaise de la claustrophobie. On y découvre la violence, la noirceur de Golaud qui ravagent l'innocence et la beauté de Mélisande. Les chanteurs, les musiciens portent le drame avec force et élégance. La citation d'Arkel « si j'étais dieu, j'aurais pitié du cœur des hommes » résume le propos. On n'en sort pas indemne.

Le Festival Claude Debussy est organisé par FOK – Orchestre Symphonique de la Ville de Prague, avec le soutien de l’Institut français de Prague à l’occasion du centenaire de la mort du compositeur.