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FID Marseille: How I became a communist + Point virgule

(Irlande, Allemagne, 2023, 65 min)

De Declan Clarke

Documentaire

En anglais sous-titré en français

Films du Festival international de Cinéma Marseille au Kino 35!

Le FIDMarseille est un festival international de cinéma qui a lieu chaque année au début du mois de juillet à Marseille. Il propose un programme d’une centaine de films, fictions et documentaires, courts et longs métrages. Attentif aux écritures singulières et aux formes émergentes, le FIDMarseille est un festival de référence pour le cinéma indépendant d’aujourd’hui et de demain, internationalement reconnu pour l’importance de son travail de défrichage et de découverte de nouveaux talents. Il propose une programmation exigeante à un large public marseillais, national et international. Il attire chaque année des professionnels du monde entier. La programmation se décline en plusieurs couloirs compétitifs, qui présentent des films en Première mondiale ou internationale.

Une femme nettoie patiemment sa cheminée, entretient son espace domestique : labeur quotidien, sans cesse répété, mais non aliéné. Autour d’elle, un paysage irlandais : un texte en surimpression nous révèle son histoire toujours contemporaine, liée à la domination anglaise, que même la mort de Thatcher n’efface pas. Une voix off évoque un conte des frères Grimm, Les Musiciens de Brême, et à partir de ce souvenir d’enfance s’ébauche une analyse de son sous-texte libertaire et une histoire de ses avatars au vu des soubresauts de l’Europe du XIXème siècle. Autant de fils et de modes d’adresse qui tissent, explicitement ou plus subrepticement, le parcours d’un éveil et d’une conviction politique.

+ Point virgule, Claire Doyon (10mn)                                                                              En voix off, Claire Doyon lit un texte de Silvia Federici. Il déploie un argumentaire sur le rôle de la psychologie dans le maintien du système patriarcal et du capitalisme, analyse les méthodes par lesquelles les psychologues prônent l’adaptation aux structures sociales plutôt que leur bouleversement. À l’image, tout d’abord, des plans de travail à la chaîne ou à la menue tâche, comme pour illustrer le propos. Mais très vite, les plans débordent la parole : des images de corps en liberté, d’une jeune femme : c’est Pénélope, fille de la réalisatrice, sur le spectre de l’autisme, qui offre par les yeux une échappée belle au constat implacable dressé pour les oreilles.