Festival du film français | L'Enquête
Vincent Garenq / 2013 / France, Luxembourg, Belgique / 110 min / FR / CZ, EN
Avec Gilles Lellouche, Charles Berling, Laurent Capelluto, Florence Loiret, Christian Kmiotek
Film choisi par Zuzana Kopečková, Česká televize. 2001.
Le journaliste Denis Robert met le feu aux poudres dans le monde de la finance en dénonçant le fonctionnement opaque de la société bancaire Clearstream. Sa quête de vérité pour tenter de révéler "l’Affaire des affaires" va rejoindre celle du juge Renaud Van Ruymbeke, très engagé contre la corruption. Leurs chemins vont les conduire au coeur d’une machination politico-financière baptisée "l’affaire Clearstream" qui va secouer la Vème République.
Zuzana Kopečková, Česká televize
"Tout le monde le clame d’une voix unanime : des citoyens, des hommes politiques, des sociétés et des institutions. Il faut lutter contre la corruption, faire disparaître ce mal de nos démocraties et, avec du courage et à l’aide de la loi, jeter la lumière sur les marchés publics obscures et le fonctionnement des paradis fiscaux. Mais au moment où quelqu’un essaie réellement d’ouvrir la « boite de Pandore », tous s’unissent afin de désigner le téméraire comme l’ennemi public numéro un. Denis Robert, journaliste et écrivain, qui a décrit dans son livre La Boîte noire les pratiques corruptives et le blanchiment d’argent de l’activité criminelle pratiqués par la multinationale Clearstream et des banques internationales, s’est ainsi retrouvé en 2011 devant les juges pour diffamation. Il toucha le point névralgique du système financier mondial. Les acteurs du milieu financier essayèrent également de détruire le juge Renaud Van Ruymbeke, le célèbre opposant à la corruption, qui se tenait tout le long du procès aux côtés de Robert. Le juge et le journaliste d’investigation représentent des héros de nos jours, dont la vie, l’honneur et la liberté sont mis en danger par leurs convictions et leur attitude. Le prix à payer est fort. Le réalisateur Vincent Garenq nous raconte une histoire sans fin. Il nous rappelle surtout que nous désignons comme héros les gens qui mènent notre combat, en notre nom et à notre place."